On n’a pas l’illusion de construire un rapport de force en une manifestation avec 2500 personnes…

Pour moi, une révolution c’est un changement radical. Et aujourd’hui, qui parle de révolution, c’est Barroso. Il parle d’une révolution silencieuse. Donc une révolution n’est pas nécessairement violente. Mais c’est un changement radical. Pour l’instant, il y a une accélération politique qui détruit toutes les conquête sociales qui vont nous amener dans une situation qui se rapproche de ce que les pays dits du tiers-monde ont vécu à travers les plans d’ajustement structurel. Et donc, il y a une vague destructrice très violente qui est en train silencieusement de détruire l’avenir de nos droits. Droits sociaux et politiques et humains.  Moi, j’associe pas révolution à violence ni violence à révolution. Parce que je pense qu’il peut y avoir…Voilà, aujourd’hui, il y a de la violence. Une violence quasi institutionnalisée.

MYRIAM