LA CRIMINALISATION DES MOUVEMENTS SOCIAUX. Il y a beaucoup de moyens qui sont mis pour ficher la population et il y en a beaucoup moins qui sont mis [pour la police] pour faire respecter des règles qui sont pourtant indiscutables. (PARTIE 2 ET FIN)

La criminalisation des actions sociales se débat dans les structures syndicales du mouvement ouvrier mais il est important que ces questions soient débattues également dans le mouvement social tout entier.

Je crois que l’on peut dire sans aucun doute, qu’aujourd’hui le gouvernement Michel avec l’appareil judiciaire a vraiment l’intention de criminaliser le mouvement social.

On a mis dans la loi (2014) sur la fonction de la police belge le principe suivant : tous les policiers doivent être identifiables tout le temps. Sous-entendu y compris quand ils sont habillés en Robocop ou Playmobil…Les flics doivent être identifiables tout le temps mais personne ne prend les mesures pour que cela se concrétisent. Il y a un principe et puis aucune mesure. C’est sournois…

L’utilisation éventuelle de bodycams par la police ne peut jamais être une raison valable pour empêcher les citoyens de filmer.

 

MATHIEU BEYS (JURISTE) ET AUTEUR DE L’OUVRAGE DE RÉFÉRENCE : QUELS DROITS FACE À LA POLICE ? + LEVIE SOLLIE (DÉLÉGUÉ FGTB/ABVV) + ÉRIC DE MEESTER (TRADUCTEUR) + MAXIME KOUVARAS –

PHOTO : COLLECTIF KRASNI

ORGANISATION : ZIN TV