C’est un lieu tragique. C’est un lieu où des résistants de la Première et la Deuxième Guerre mondiale ont été fusillés.
C’est l’endroit qu’a choisi Marco Perri pour discuter de Pier Paolo Pasolini, de l’Italie, du cinéma, du Parti Communisme, de Salvini, des Ethiopiens, du racisme, mais je réduis tellement à vouloir nommer, écrire les choses. À écouter c’est mieux.
ALLEZ, JE RETRANSCRIS CE PASSAGE :
Il (Pasolini) voit un certain conformisme qui s’impose chez tous les intellectuels et pas que ça. À un moment il se rend compte que la société dans laquelle on vit [aujourd’hui] est en train de se mettre vraiment en place et donc, il commence à voir par exemple dans les quartiers populaires qu’il aimait fréquenter, les gens s’habiller comme les bourgeois. Ils commencent à manger les mêmes choses, à désirer les mêmes choses. Il se rend compte de la civilisation d’avant la société de consommation qui est occupée à disparaître. Tout ce qu’était la culture populaire, ouvrière, sous-prolétaire, paysanne et qui était fière…
MARCO PERRI
PHOTO : L’ENCLOS DES FUSILLÉS DE BRUXELLES COMPTE 365 TOMBES DE RÉSISTANTS DES DEUX GUERRES MONDIALES. CE CIMETIÈRE EST SITUÉ À L’ENDROIT MÊME OÙ LES RÉSISTANTS ONT ÉTÉ FUSILLÉS PAR LES ALLEMANDS À SCHAERBEEK – RUE COLONEL BOURG, 102 – 2023 –
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