ON REFAIT LE MONDE SUR LE TERRIL DE MARCINELLE. (PARTIE 1)

« Je suis autodidacte et depuis 50 ans je m’intéresse aux choses. J’ai encore connu le charbonnage en exploitation. J’ai joué sur les terrils. J’ai vécu dans un milieu populaire, au milieu des mineurs, des fils de mineurs… Il y avait l’immigration aussi. À l’époque sur le terrain à Lodelinsart, il y avait ce qu’on appelait le  « camp des italiens ». C’était des baraquements qui avaient été construits – ça, c’est encore toute une histoire – par les Allemands en 1941 pour y mettre des prisonniers russes qui devaient travailler dans les charbonnages. À la fin de la guerre en 1944, on y a mis les Allemands jusqu’en 1946 et puis après, il y a eu la bataille du charbon où on achetait les Italiens avec ce charbon et on les a parqués dans ces baraquements jusque dans les années 60… »

JEAN-POL NELEQUET

DESCRIPTION DE LA PHOTO FAITE PAR DESTINATION TERRILS : Visible des alentours de Charleroi, ce terril de forme conique se dresse en majesté au bord du centre-ville. Il joue véritablement un rôle de frontière entre ce centre urbain et les quartiers ouest, principalement voués à l’industrie. Après avoir traversé des chemins arborés, il est possible d’y rejoindre le sommet, qui offre une vue paysagère exceptionnelle à 360°, permettant de comprendre la physionomie de la ville mais aussi l’appartenance de ce terril à la chaîne des terrils ! À deux pas du centre-ville, une balade sur le terril des Piges est un incontournable pour tout touriste de passage qui visite la ville, mais aussi pour tout habitant qui a envie de se retrouver en pleine nature, en quelques enjambées.