Dans le nouveau système, ils remettent tout sur le dos du travailleur, c’est à dire de l’Artiste ou du Technicien. C’est à dire qu’on lui dit, parce que tu n’as pas été payé aux répétitions, on va te les récupérer sur ton cachet de ton spectacle. Je connais peu de comédiens qui ont dit à leurs employeurs : – Hé ! ne m’engage pas dans les répétitions, ne te tracasse pas. Tu peux me payer juste pour le spectacle. Moi, je serai déjà très content – Ils ne sont pas payés pendant les répétitions parce que leurs employeurs ne les salarient pas pendant cette période là. Pourquoi ils n’ont pas les moyens de le faire ? Parce qu’il n’y a pas d’argent dans la culture. Parce que l’argent est utilisé à d’autres fins à certain moment. Il y a mille raison qui l’explique et donc, c’est une réalité mais c’est une réalité dont une chose est certaine, qui n’est pas du fait ou de la volonté de l’Artiste travailleur. Donc, c’est un peu dommage qu’à nouveau la réforme…A liège, on dit : – C’est tôdi les ptits qu’on sprôtch ! – Ce n’est pas vraiment une sanction, c’est le mécanisme. Il a peut-être une logique. Mais pourquoi est- ce que c’est toujours chez le petit, chez l’Artiste, le dernier qu’on va chercher le mécanisme pour compenser la réalité ? Alors, que l’on pourrait mettre en place d’autres mécanismes pour éviter qu’il y ait des répétitions ou des périodes de création non payées…
MAXIME
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