LA FRITERIE (N’A PLUS LE CHIC) rue FONTAINAS à Saint-Gilles. Le 07 décembre 2017, la commune a démonté la création et l’outil de travail de 4 familles (40 ans de présence sur le territoire saint-gillois). À l’heure où l’on parle de contrats de quartiers durables, de cohésion sociale, d’infrastructures de proximité…cherchons l’erreur.

Ils n’avaient aucun droit d’agir de la sorte. Ils devaient respecter notre droit et nous donner un emplacement provisoire…Ils doivent donner une chance. On est là, depuis des années.

Donnez-nous un emplacement précaire, il n’y a pas de problème. À votre convenance. – Voilà, madame Cathy Marcus, je vous ai envoyé les photos comme vous m’aviez demandé. Elle ne m’a jamais répondu.

Je vais voir les responsables des travaux Beliris. Monsieur Barsakis ils me disent : vous ne dérangez pas. On va faire l’électricité en ouvrant (devant la friterie) mais vous ne dérangez pas. On ne dérangeait pas Beliris et on a continué à vendre des frites.

La commune voulait le square Jacques Franck libre mais je ne sais pas pourquoi ? Il n’y a pas 1 riverain qui a dit : non à la friterie. Donc, ils n’ont pas tenu compte des riverains, du peuple.

Une pétition a recueilli plus de 2.000 signatures. Un groupe sur le réseau social a rassemblé plus de 3.000 personnes. Au mois de septembre 2017, – une pétition internet –  organisée par les riverains a rassemblé 700 signatures.

Ils doivent me rendre des comptes. Je suis désolé. Qui va continuer à payer les banques, les dettes que l’on a ? On va les payer comment ? Il faut arrêter. Ma soeur, elle va vivre de quoi ? Ses enfants vont vivre de quoi ? Les gens qui travaillaient (dans la friterie), ils vont vivre de quoi ? Comment la commune peut avoir raison alors qu’elle jette 4 familles à la rue et tout ton commerce ?

Je n’ai même pas réalisé que cette friterie nous a quitté. Peut-être qu’après toute cette bagarre, j’ai besoin de me reposer pour que cela soit plus clair. Je ne peux pas m’emporter non plus.

 

NIKOS BARSAKIS – FACEBOOK : FRITERIE FONTAINAS –