MICRO OUVERT DANS LA RUE AVEC LES GENS. COMMENT FAIT-ON POUR ÊTRE INFORMÉ, POUR COMPRENDRE À QUOI L’ON JOUE, POUR SAVOIR S’IL FAUT PORTER UN MASQUE OU PAS ? (PARTIE 2 ET FIN)

Les gens sont devenus une pâte à modeler facilement donc, on les oriente là où on veut. C’est dommage. Moi, je crois que c’est un grand enjeu avec des choses qui se décident au niveau de l’Asie, de la mer de Chine et les États-Unis pour dominer le monde.

Il faut une révolution culturelle. Il faut remettre en cause tout ce qui a été fait depuis 50, 60 ans en Europe.

Chacun est libre. C’est le respect de l’individu. Je n’ai pas le droit de critiquer quelqu’un qui porte le masque comme je n’ai pas le droit de critiquer quelqu’un qui n’en porte pas. C’est un moment difficile. Il faut se solidariser. Il faut accepter les autres. C’est un exercice pour que les gens puissent vivre ensemble et puissent réfléchir autrement.

Je m’informe par la télévision, la radio. Je suis ce que les scientifiques disent. Les scientifiques, les docteurs en principe je ne doute pas. Les politiciens, j’ai des doutes. C’est l’intérêt économique avant l’intérêt social. Moi, je suis très touchée par les gens qui sont dans la rue. Cela m’interpelle beaucoup.

Que l’on porte un masque tous ! Et que l’on ne dise pas : « Vous pouvez, vous ne pouvez pas. » Tous le masque en sortant un temps et puis après dans quelque temps, on reviendra à une vie plus normale.

Moi, j’ai un bandana. Parce que les masques, ça me gratte à la barbe. C’est un souci. Je sais qu’il y a un virus et tout, mais je n’ai pas trop à m’en tracasser quoi. Je n’ai pas peur. On meurt bien tous un jour donc… Je ne suis pas « politique » du tout. Ça vient de Chine, c’est ce qu’ils ont dit. J’écoute ce que les journaux ils disent, mais je ne regarde pas vraiment parce que j’ai d’autres choses à faire. Je travaille et quand je rentre, je suis claqué et je vais dormir directement. Je ne me pose pas trop de questions. Ça ne sert à rien. Il vaut mieux laisser les choses se faire et puis voilà.

PAROLES DES GENS DANS LA RUE