« NON ! CE N’EST PAS TENABLE DANS UNE SOCIÉTÉ DE CREUSER À CE POINT LES INÉGALITÉS… » (PARTIE 2 ET FIN)

On peut choisir si l’on a envie d’être connecté ou pas connecté. On peut poser ses choix. Et ses choix, ils doivent être valables pour tout le monde. Y compris les personnes en difficultés avec l’écriture. Or pour l’instant, ce choix elles ne l’ont pas. C’est pour ça que l’on parle de « ces oubliés ».

On en remet à nouveau une couche d’exclusion. C’est ça que l’on dénonce. Nous, ce n’est pas tant le combat de dire : « Est-ce qu’il faut une société numérique ou pas ? ». On n’est pas là-dedans. On est en train de dire :  » La numérisation, on n’est pas contre, mais on ne veut pas que ça rime avec exclusion systématiquement et notamment l’exclusion de ceux qui sont déjà exclus. »

Si tu prends ton ticket chez le conducteur du tram, tu payes plus cher. C’est le ticket le plus cher. Si tu veux payer moins cher, tu [dois] le prendre à la borne. Et pour le prendre à la borne, il faut savoir lire et écrire.

Ce n’est pas logique. Ce n’est pas correct. Pourquoi doit-on pénaliser les personnes qui ont besoin du présentiel en les faisant payer plus alors que c’est celles qui d’office ont déjà le moins de moyens ?!!

Ne pas savoir lire et écrire dans notre société reste tabou et les personnes qui ont ces difficultés sont encore très mal perçues. Tout ça, il faut que ça change.

On est dans un modèle de société qui je crois doit être remis en question profondément. Vraiment très profondément.

Si on parle entre convaincu, on ne va pas très loin. Sortir de l’entre-soi. Il faut sortir de ça. Aller plus loin.

LIRE ET ÉCRIRE BRUXELLES, LE PIMENT ET LA PORTE VERTE – SANDRINE, DELPHINE CABU, JESSICA MWENZE, VICTORIA DEBARRE, RENAUD, TRI KHONG ET AURÉLIE AKERMAN – www.facebook.com/watch/lepimentasbl/895809964216749/www.lire-et-ecrire.be/Campagne-2020-Les-oublies-du-numerique