La Maison des parlementaires, c’est ici que sont situés les bureaux en fait de tous les parlementaires avec tous les conseillers politiques, les assistants, etc. Donc, c’est vraiment ici que l’on travaille sur les résolutions, les textes que l’on dépose au Parlement.
Je n’ai fait que traduire une idée qui existe depuis les années 1970. Cette idée, elle n’est pas nouvelle. Ce n’est pas moi qui l’ai pondue tout seul comme un grand. Pas du tout. Moi, je n’ai fait que traduire un projet qui vit depuis longtemps et pas seulement en Belgique – loin de là – et particulièrement en France et aussi surtout comme par hasard des pays qui font face à la montée des eaux suite au changement climatique.
La Cour pénale internationale devrait pouvoir être compétente aussi pour poursuivre les plus gros pollueurs exactement comme des criminels de guerre. Ça, c’est l’ambition. C’est le projet. Mais attention, tout n’est pas fait. Le travail, le chantier ne fait que commencer. La première pierre a été posée et il reste un énorme travail de persuasion à faire parce que c’est la vérité de dire que la Belgique certes à une voix forte sur la scène internationale et peut être influente. Maintenant la Belgique n’est pas seule non plus et il faut pouvoir convaincre d’autres États pour avancer dans cette direction. Mais je crois que c’est important de le faire.
Écocide, c’est tout simple c’est : tuer la maison. Quand on s’attaque à la planète et aux écosystèmes de manière grave et durable, on s’attaque à la planète où l’on vit et à notre maison commune.
Il y a une véritable interdépendance entre l’être humain et les écosystèmes dont il dépend. Et c’est cette interdépendance entre nous – ce que nous sommes – et la nature que j’aimerais faire reconnaître dans le droit. Et ça, c’est un véritable tournant.
Parler de « droit de la nature », je crois que c’est important de faire ce pas…
SAMUEL COGOLATI
PHOTO : DES FAIRCHILD UC-123B Provider EN TRAIN DE RÉPANDRE DE L’Agent orange AU VIETNAM – 1962-1972 – AUTEUR : USAF –
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