Je viens de rejoindre le mouvement. Je vois que l’on est dans une société – depuis plus de quarante ans – où c’est de la manipulation en permanence. À chaque fois le gouvernement qui promet des choses, mais qui n’en tient aucune. C’est un cercle vicieux. Et ça tourne. Tout ce que je vois, c’est « les suivants » qui accusent « les précédents » et c’est toujours ainsi. C’est reporter la faute sur l’autre, mais il n’y a rien qui avance. Et tout est manipulation. Parce que le pouvoir, il reste où ? Il reste là-haut.
J’ai démissionné. J’étais conseiller au « Plan Forem ». Au départ pour moi, c’était un rôle social où j’aidais les gens. Et au fur et à mesure des années, je me suis rendu compte qu’on rentrait de plus en plus dans un système de contrôle. On mettait les gens à l’emploi, mais sans tenir compte de rien du tout au niveau humain. C’est juste être un outil du système. On n’est plus que ça des éléments d’un système à entretenir. L’humain est complètement absent. Il n’y a plus que le financier qui compte, la rentabilité et donc, moi je dis : « Stop ! ». Ce système ne peut pas survivre. Je crois qu’il est au bout de ce qu’il a pu faire.
C’est la première fois que je viens à un rassemblement de Gilets Jaunes. Au départ, c’est la crise du Covid qui m’a un peu ouvert les yeux sur toutes les inégalités, toutes les pressions, sur l’autoritarisme [aussi]. Je m’étais faite une image fausse de ce qu’étaient les Gilets Jaunes. Dans cette crise-ci [Covid], j’ai réalisé à quel point les médias étaient menteurs, manipulateurs et propagandistes. C’est la première fois que je le remarquais à ce point.
PHOTO : GILETS JAUNES AU ROND-POINT ROCHEFORT – BRUXELLES – 11 SEPTEMBRE 2021
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